Suzanne
 

Suzanne Ferron :
45-50 ans. Femme douce et aimante mais très fragile psychologiquement. Elle a été la femme de son mari et la mère de ses enfants. Elle donne jusqu’à son âme à ceux qu’elle aime mais elle en demande autant en retour. Il est très enivrant d’être aimé de cette façon. Mais cet amour inconditionnel à ses exigences qui fatiguent et finissent parfois par étouffer. Peu à peu, le mari et les enfants de Madame Ferron, pour de simples raisons de « survie psychologique » se sont éloignés d’elle. Stéphanie, la dernière, a dû littéralement s’arracher à elle et quitter la ville pour se libérer de l’emprise de l’amour maternel. L’équilibre délicat de Madame Ferron n’a pas résisté à un tel abandon. Elle s’est enfoncée la tête dans le sable pour ne pas voir la liaison de son mari avec sa soeur Catherine.

Elle s’est enfermée en elle-même dans des patterns immuables dont seule Catherine (sa seule amie malgré qu’elle soit la maîtresse de son mari…) arrive parfois à la sortir. Son fils Christian, lui, attristé de voir sa mère dans cet état mais incapable de vivre dans le lien d’amour-prison qu’elle lui propose, tente de la secouer, parfois violemment. Il veut lui mettre la vérité en face et lui faire réaliser ce qui se passe autour d’elle. Mais il n’arrive qu’à la faire fuir encore plus profondément en elle…