Stéphanie Ferron :
25-28 ans. Infirmière. Forte et opiniâtre. Elle le cœur pur mais sans pitié. Les seuls qui parviennent à l’émouvoir sont Suzanne, sa mère, et Christian, son frère : deux êtres fragiles et émotifs. Elle a toujours adoré sa mère malgré sa trop grande fragilité et sa tendance auto-destructrice. Elle déteste Georges, son père, principalement parce que, selon Stéphanie, il maltraite sa mère et ne la respecte pas suffisamment. Stéphanie lui impute tous les malheurs de la famille. En fait, Stéphanie ressemble beaucoup à son père et elle ne l’aime pas parce qu’elle reconnaît en lui ses propres défauts : égocentrique, tête de cochon, mégalomane, imbu de lui-même et toujours convaincu de sa vertu, de son bon droit.

Elle combat ces traits de caractère en se consacrant aux autres et en cherchant à améliorer le sort des plus démunis qu’ils soient autour d’elle ou à travers le monde. Elle a quitté Grande Ourse il y a six mois (pour ce qui devait être un an) pour aller soigner des plus démunis en Colombie. Elle ne pouvait plus supporter son père qui se cachait de moins en moins d’avoir une liaison avec Catherine ni sa mère qui sombrait de plus en plus dans les pilules et la déchéance.

Elle a une grâce naturelle, une prestance intimidante, dure et sauvage à la fois. Seul Armand, son amoureux, a réussi à l’apprivoiser un tant soi peu et à voir toute la tendresse qui se cache derrière sa carapace.