Georges Ferron :
50-55 ans. Il aime l’argent,le pouvoir et les femmes. Fils d’un mineur de Grande Ourse, son père lui a donné toutes ses économies pour qu’il aille faire de grandes études en ville. C’est là qu’il a connu sa femme (Suzanne) et la sœur de sa femme (Catherine). Il a toujours voulu se sortir de sa condition d’ouvrier et s’élever dans l’échelle sociale. À la mort du père de Thomas Von Trieck, Georges est revenu à Grande Ourse et a magouillé pour prendre le contrôle de la mine. Il a réussi et agit depuis en petit dictateur ratoureux mais efficace que tout le monde respecte malgré ses manœuvres malhonnêtes, simplement parce que si la mine va bien, la ville va bien.

En fait, tout le monde le respecte sauf sa femme et ses enfants. Il trompe sa femme avec Catherine (la sœur de sa femme). Il corrompt Robert Belliveau, le maire et chef de police de la ville. Il détourne de l’argent, fait des évasions fiscales et commence même à faire du trafic de drogue. Tout ça, bien entendu, il le fait «pour ses enfants». Pour leur assurer un avenir confortable. Il leur bâtit un futur en or et comment ces petits ingrats le remercient-ils? Par du mépris, du dégoût, des insultes.

Dégoûté par l’attitude de ses enfants, il rêve de fonder une nouvelle famille avec Catherine, la femme qu’il a toujours aimée. Mais celle-ci est trop remplie de remords du fait qu’elle couche avec le mari de sa sœur. Elle veut que leur relation soit tenue secrète. Elle l’est en apparence, mais Catherine n’est pas dupe. Elle sent bien les petits regards dédaigneux qui lui rentrent dans le dos comme de petits poignards dès qu’elle quitte un endroit public.